Chapelle des Roches Saint Adrien creusée dans des falaises.
 

 Peu visible de la route départementale 6015 (ex RN 15), accrochée au rocher qui la surplombe, et se confondant avec lui, mais dotée d'une vue panoramique imprenable, la chapelle de Saint-Adrien a connu au cours des siècles passés, l'affluence extraordinaire des pélerins venant de fort loin demander la protection du Saint contre la peste, des mariniers espérant une aide providentielle dans les tempêtes, et aussi des filles à marier assurées de trouver un époux dans l'année.

Selon la légende, deux ermites, ONUMPHE et PANCRACE, plantant, une épingle dans leur propre chair aidèrent par ce moyen douloureux une jeune fille à se marier et connurent dans toute la région une grande popularité. C'est en 1557, semble-t-il, qu'une chapelle trouva sa place dans la caverne des ermites, et qu'un prieuré fut édifié. Il ne reste rien du prieuré, ni de la chapelle primitive qui fut reconstruire au début du XVIIIème siècle. Elle connut au cours des siècles, de nombreux et pittoresques avatars : rivalité entre le chapelain de Saint-Adrien et le curé de Saint-Crespin du Becquet dont l'église surplombait la rive gauche du ruisseau séparant les deux paroisses, transformation en entrepôt de vins pendant la Révolution, utilisation de son image sur les étiquettes d'une célèbre jouvence, participation à l'expansion des hôtels et guinguettes du bord de Seine fréquentés à la belle époque par des foules de rouennais.

(Sources : http://www.belbeuf.fr/page.php?id=20&rub=2
Association des Amis de la Chapelle de St-Adrien :  http://www.belbeuf.fr/assos_page.php?id_asso=77)

hidden compteur